Ségolène Royal avait défini l'identité nationale.
La droite remet le débat de l'identité nationale sur la table. En liant l'identité nationale et l'immigration la droite sarkozyste a pointé du doigt ce qui pour elle pervertie l'identité nationale. Mais dans immigration il faut bien comprendre que c'est particulièrement l'immigration africaine et musulmane qui est visée. Car pour la droite nous sommes un pays judéo-chrétien et donc incapable d'assimiler d'autres cultures, d'autres religions sous peine de dissoudre notre identité nationale. C'est là toute la stratégie de la droite. Toujours nous obliger à nous différencier, toujours valoriser ce qui divise. Ce message sous-jacent est dangereux car depuis 50 ans, environ, notre pays connaît une immigration forte provenant d'une zone géographique proche comme l'Afrique. Ces vagues successives d'immigration, que nous avons aussi encouragées, ont permis l'intégration d'une nouvelle population à notre identité déjà fort diverse. Est-ce notre fin? Est-ce une chance? C'est un débat qui clive notre société.
Ségolène Royal lors de la campagne présidentielle avait clairement définie ce que devait être une identité nationale assumée par la gauche. Une phrase résumait cette doctrine: " Pour construire notre nation nous ne demandons pas aux gens d'où ils viennent mais où ils veulent aller ensemble". C'est clairement dit. Notre pays tout au long de son histoire a accueilli en son sein des populations diverses qui ont construit ensemble, bon an mal an, une identité commune. Depuis peu une nouvelle vague nous arrive d'Afrique apportant avec elle ses cultures, ses particularismes, sa diversité. Cette immigration ne menace aucunement l'identité de notre pays. Elle va l'enrichir, la renouveler, la diversifier pour la rendre plus riche et donc plus forte. C'est une force dans le monde globalisé d'être capable au sein d'une nation d'intégrer autant de diversité et de favoriser entre elles le dialogue, l'échange.
Certes la culture musulmane et l'africaine ne sont pas des cultures que nous avions l'habitude de côtoyer. Nous étions même plutôt en guerre contre eux. Dans le passé...N'est-il pas temps de construire un monde nouveau, un monde meilleur, où l'humain vivrait sereinement avec les autres sans craindre pour sa culture, ses racines? Nous ne sommes qu'au début de l'intégration de cette population. Il faudra du temps pour ne plus la stigmatiser.
Finalement ce qui différencie une vision de droite et une vision de gauche c'est la confiance en l'avenir. La droite joue sur les peurs et sur celle ultime de la disparition de notre propre identité. La gauche pense que l'avenir est à l'intégration de toutes les cultures dans une France qui s'accepte métissée. C'est le sens de l'histoire humaine.
Cela ne veut pas dire, comme nous l'a rappelé Ségolène Royal, qu'il faille abandonner ce qui a construit notre pays par le passé. Bien au contraire nous pouvons être fiers de notre drapeau, de nos valeurs républicaines, de notre hymne, de nos symboles, de la révolution française. Nous n'avons pas à nous nier. Et la meilleure façon de construire le monde de demain c'est d'accepter sans peur et avec confiance celui d'aujourd'hui.
Ségolène Royal lors de la campagne présidentielle avait clairement définie ce que devait être une identité nationale assumée par la gauche. Une phrase résumait cette doctrine: " Pour construire notre nation nous ne demandons pas aux gens d'où ils viennent mais où ils veulent aller ensemble". C'est clairement dit. Notre pays tout au long de son histoire a accueilli en son sein des populations diverses qui ont construit ensemble, bon an mal an, une identité commune. Depuis peu une nouvelle vague nous arrive d'Afrique apportant avec elle ses cultures, ses particularismes, sa diversité. Cette immigration ne menace aucunement l'identité de notre pays. Elle va l'enrichir, la renouveler, la diversifier pour la rendre plus riche et donc plus forte. C'est une force dans le monde globalisé d'être capable au sein d'une nation d'intégrer autant de diversité et de favoriser entre elles le dialogue, l'échange.
Certes la culture musulmane et l'africaine ne sont pas des cultures que nous avions l'habitude de côtoyer. Nous étions même plutôt en guerre contre eux. Dans le passé...N'est-il pas temps de construire un monde nouveau, un monde meilleur, où l'humain vivrait sereinement avec les autres sans craindre pour sa culture, ses racines? Nous ne sommes qu'au début de l'intégration de cette population. Il faudra du temps pour ne plus la stigmatiser.
Finalement ce qui différencie une vision de droite et une vision de gauche c'est la confiance en l'avenir. La droite joue sur les peurs et sur celle ultime de la disparition de notre propre identité. La gauche pense que l'avenir est à l'intégration de toutes les cultures dans une France qui s'accepte métissée. C'est le sens de l'histoire humaine.
Cela ne veut pas dire, comme nous l'a rappelé Ségolène Royal, qu'il faille abandonner ce qui a construit notre pays par le passé. Bien au contraire nous pouvons être fiers de notre drapeau, de nos valeurs républicaines, de notre hymne, de nos symboles, de la révolution française. Nous n'avons pas à nous nier. Et la meilleure façon de construire le monde de demain c'est d'accepter sans peur et avec confiance celui d'aujourd'hui.