Une présidente citoyenne.
Ce sera le mot d'ordre de Ségolène Royal pour sa campagne à venir. C'est un objectif qui poursuit finalement ce qu'elle a entrepris depuis 2005, depuis qu'elle a décidé de se présenter aux français. Elle a toujours exercé sa fonction politique comme une manière d'agir au service des français. Partout que ce soit dans ses ministères et dans ses fonctions locales elle a fait en sorte de participer au mieux-être des citoyens. Parfois cela a valu par quelques mesures qui pourraient paraître insignifiantes pour les grands pontes mais qui étaient très bien perçues près du peuple. Enfin on s'occupait de lui!
Cela ne s'est pas arrêté depuis qu'elle est présidente de région on le sait. Elle fait de sa région un laboratoire de sa gouvernance tournée vers les préoccupations locales et tournées en même temps vers l'avenir. Ce qui s'appelle faire une politique par la preuve.
Elle nous promet donc de rester sur sa ligne de 2007 et d'incarner une présidence citoyenne. C'est tout ce qu'on attend d'un chef de l'état, qu'il soit à nos côtés, qu'il prenne des décisions pour notre bien, qu'il cherche à nous protéger, à anticiper les crises, bref à rebours de ce qu'est le président actuel confiné dans les ors de sa république qu'il entend reformater pour son intérêt et celui de son clan.
Une présidente citoyenne c'est faire fonctionner correctement les services de l'état, faire vivre la république en réajustant les contre-pouvoirs pour éviter qu'elle soit accaparée par un clan. Une présidente citoyenne c'est faire vivre la république pour les citoyens et avec les citoyens.
Cela promet donc une belle campagne de terrain comme elle sait les faire. On attend maintenant de la direction solferinesque qu'elle sache prendre la mesure des attentes des français qui ne veulent pas que la guerre des égos dure trop longtemps au sein du parti socialiste. A lui donc d'organiser rapidement des primaires pour qu'à l'été le parti soit en configuration présidentiel avec l'objectif de remporter la mère des batailles politiques. Et que ceux qui tergiversent à se déclarer assument enfin leur envie d'être au service des français... ou pas.