Ségolène Royal / Cohn-bendit l'écologie sociale contre l'écologie politique.

Ségolène Royal et Dany Cohn-Bendit, pour Europe Ecologie, s'opposent très fortement sur la taxe carbone. Sur ce débat ce sont deux conceptions politiques de l'écologie qui s'affrontent. Celle de DCB est symptomatique d'une vision politique de l'écologie. Celle de Ségolène Royal est consécutive d'une écologie sociale. Ces deux visions qui s'affrontent ont un même objectif: la réduction des gaz à effets de serre, mais n'entendent pas utiliser les mêmes leviers.
La taxe carbone vue par DCB est basée sur une vision globale et large de l'écologie. On considère le taux de carbone produit par le pays et on envisage des mesures visant à le réduire par la seule méthode connue: la taxe ou l'impôt. Dans l'esprit de ceux qui font de l'écologie politique cela se tient. En taxant plus les secteurs polluants on incite à diminuer leur activité. Encore faut-il que la taxe s'attaque directement aux plus gros pollueurs or on le sait, ce sont eux les premiers exemptés de la taxe sous le prétexte fallacieux des ultra-libéraux, que les entreprises investiraient massivement dans la recherche. Donc en attendant ce sont les particuliers et les entreprises de premier niveau, liés au territoire, qui subiraient de plein fouet l'impact de cette taxe en attendant que les grosses entreprises veulent bien nous mettre des produits compatibles avec le respect de l'environnement.
On se souvient que le PS, par l'intermédiaire de Martine Aubry, avait massivement soutenue cette réforme initiée par Rocard. Il est vrai que c'est l'homme des usines à gaz administratives. Il adore ça le Rocard. Et lui il préconisait d'y aller encore plus fort sur le montant de la taxe! C'est à cette référence que DCB en appelle à notre intelligence qualifiant les propos de Ségolène Royal de ridicules sur la taxe carbone. Elégant:
La taxe carbone vue par DCB est basée sur une vision globale et large de l'écologie. On considère le taux de carbone produit par le pays et on envisage des mesures visant à le réduire par la seule méthode connue: la taxe ou l'impôt. Dans l'esprit de ceux qui font de l'écologie politique cela se tient. En taxant plus les secteurs polluants on incite à diminuer leur activité. Encore faut-il que la taxe s'attaque directement aux plus gros pollueurs or on le sait, ce sont eux les premiers exemptés de la taxe sous le prétexte fallacieux des ultra-libéraux, que les entreprises investiraient massivement dans la recherche. Donc en attendant ce sont les particuliers et les entreprises de premier niveau, liés au territoire, qui subiraient de plein fouet l'impact de cette taxe en attendant que les grosses entreprises veulent bien nous mettre des produits compatibles avec le respect de l'environnement.
On se souvient que le PS, par l'intermédiaire de Martine Aubry, avait massivement soutenue cette réforme initiée par Rocard. Il est vrai que c'est l'homme des usines à gaz administratives. Il adore ça le Rocard. Et lui il préconisait d'y aller encore plus fort sur le montant de la taxe! C'est à cette référence que DCB en appelle à notre intelligence qualifiant les propos de Ségolène Royal de ridicules sur la taxe carbone. Elégant:
"Royal raconte n'importe quoi"
envoyé par Europe1fr. - L'actualité du moment en vidéo.
Ségolène Royal , quant à elle, prône une écologie incitative et non une écologie punitive.
Pensez donc déjà qu'en période où l'on demande à l'état de faire des économies on allait créer une commission chargée de surveiller la collecte de la taxe et de sa redistribution à l'euro près! Ben voyons. Qui y croit franchement?
L'écologie incitative c'est une vision sociale de l'écologie. En deux temps: Subvention à la croissance verte par des baisses de charges incitatives ( donnant-donnant) et incitation à consommer écolgique en baissant la TVA sur les produits verts. Simple non? Et beaucoup plus efficace que l'usine à gaz rocardienne.
Evidemment il y aurait aussi des prélévements obligatoires sur les bénéfices des entreprises liées au pétrole et aux secteurs polluants comme la chimie par exemple. Voilà ce qu'est une fiscalité juste. Qui touche-t-elle? Les entreprises polluantes et leur super bénéfices en temps de crise. Et pour les particuliers il existe déjà la TIPP et la TVA. C'est amplement suffisant! On peut aussi inciter fiscalement à modifier écologiquement son habitat.
Ce sont donc bien deux visions écologistes qui s'affrontent. Une basée sur un enjeu global mais déconnecté de la réalité quotidienne des peuples, l'autre qui la prend en compte et qui s'attaque aux gros pollueurs. Deux conceptions de l'écologie pour l'avenir. Ségolène Royal prône depuis toujours l'éco-sociétalisme et le met en oeuvre dans sa région. La croissance verte doit permettre de faire émerger une gamme de produits, de biens et de services respectueux de l'environnement. C'est cela que nous devons inciter et la planéte nous dira merci.
Pensez donc déjà qu'en période où l'on demande à l'état de faire des économies on allait créer une commission chargée de surveiller la collecte de la taxe et de sa redistribution à l'euro près! Ben voyons. Qui y croit franchement?
L'écologie incitative c'est une vision sociale de l'écologie. En deux temps: Subvention à la croissance verte par des baisses de charges incitatives ( donnant-donnant) et incitation à consommer écolgique en baissant la TVA sur les produits verts. Simple non? Et beaucoup plus efficace que l'usine à gaz rocardienne.
Evidemment il y aurait aussi des prélévements obligatoires sur les bénéfices des entreprises liées au pétrole et aux secteurs polluants comme la chimie par exemple. Voilà ce qu'est une fiscalité juste. Qui touche-t-elle? Les entreprises polluantes et leur super bénéfices en temps de crise. Et pour les particuliers il existe déjà la TIPP et la TVA. C'est amplement suffisant! On peut aussi inciter fiscalement à modifier écologiquement son habitat.
Ce sont donc bien deux visions écologistes qui s'affrontent. Une basée sur un enjeu global mais déconnecté de la réalité quotidienne des peuples, l'autre qui la prend en compte et qui s'attaque aux gros pollueurs. Deux conceptions de l'écologie pour l'avenir. Ségolène Royal prône depuis toujours l'éco-sociétalisme et le met en oeuvre dans sa région. La croissance verte doit permettre de faire émerger une gamme de produits, de biens et de services respectueux de l'environnement. C'est cela que nous devons inciter et la planéte nous dira merci.