Le Royalisme est la morale du socialisme.
Comme beaucoup de mes camarades socialistes je viens de recevoir la dernière publication de la Revue Socialiste: " La morale en questions". Voilà un sujet qu'il est bon! Oui car la morale en politique voilà qui a constitué une valeur fondamentale de mon engagement au côté de Ségolène Royal pendant la campagne des primaires socialistes 2006. Étant auparavant un citoyen éloigné des partis politiques, j'ai adhéré au parti socialiste car celui-ci avait fait le choix de mettre en avant Ségolène Royal comme candidate à la présidentielle. Un choix qui correspondait tout à fait à mon exigence en faveur d'une morale retrouvée de la part de nos élites. Une des causes fondamentales de la rupture avec les citoyens. On ne croit plus en nos élites et ceux qui nous gouvernent. Etant donc un sceptique avant de m'engager clairement au côté de Ségolène Royal je me suis intéressé à son passé et à ses valeurs. Je les ai trouvé en cohérence avec sa personnalité et ses actions politiques ce qui a renforcé mon engagement à ses côtés. C'est donc bien pour moi que la morale est une valeur essentielle de la politique et du socialisme.
Ainsi donc notre première secrétaire nous a envoyé cette revue avec un commentaire dont voici un extrait: " Les rapports entre la morale et le politique ne sont pas simples. Mais il serait erroné de penser qu'il y a une séparation entre ces deux domaines." Commentaire que je plussoie bien sûr comme tout bon socialiste qui se respecte. Et personne ne peut penser qu'il existe une séparation entre la politique et la morale! A part celles et ceux qui vivent loin du peuple peut-être...
Je ne vais pas revenir longuement sur le congrès de Reims et sur les pratiques politiciennes au sein du PS mais tout le monde a je crois bien à l'esprit ce qu'il en est réellement de la morale au sein de ce parti. Ceci est surtout valable pour les élus et les dirigeants qui nous dirigent et beaucoup moins pour les militants qui sont eux très attachés au respect de la morale. C'est pourquoi je distingue bien le parti solferinesque du parti socialiste.
A Reims les militants ont voté majoritairement pour une rénovation des pratiques impulsée par Ségolène Royal. Ils pensaient qu'insuffler du sang neuf militant au sein de le structure à tendance politburo du PS pouvait lui faire du bien à terme. Solferino n'en n'a pas voulu et a donc tué dans l'œuf toute tentative d'ouvrir le parti sur la société. Depuis c'est bien un petit clan constitué autour de Martine Aubry qui dirige ce parti d'une main de fer. Et parfois par la terreur comme l'épisode en Languedoc-Roussillon nous l'a encore montré.
La morale englobe tout un ensemble de valeurs: la dignité, le respect du débat, l'honnêteté, le respect de la parole donnée, l'intégrité. Et celles-ci ne peuvent être déconnectées de la personnalité qui les porte. Tout le monde est capable de revendiquer ces valeurs dans les paroles mais qu'en est-il ensuite dans les actes? On ne peut le dissocier comme on s'acharne à vouloir nous le faire comprendre. Non. Certes les valeurs sont importantes mais elles doivent être en adéquation avec la personnalité sinon elles ne peuvent pas s'incarner et donc produire leur effet sur l'ensemble de la société. C'est cela qui justifie notre engagement au côté de Ségolène Royal. Nous avons confiance en sa capacité à incarner ces valeurs fondamentales pour constituer une société démocratique et socialiste. Qui d'autre? Doit-on aussi regarder leur passé? Car croire en la morale ne veut pas dire faire confiance aveuglément. Bien au contraire. Cela demande d'être curieux, ouvert, engagé, pour tenter de comprendre les actions politiques des uns et des autres. Et non pas de faire une confiance aveugle comme certains voudraient le faire croire.
Mais le mieux finalement c'est de laisser la parole à celles et ceux qui côtoient de près et non s'en remettre à l'éditocratie qui véhicule une propagande souvent éloigné de la vérité. Voilà aussi pourquoi la presse est en danger car elle n'est pas en cohérence avec ces valeurs morales.
Alors pour Ségolène Royal le mieux est de laisser la parole au centriste humaniste Alexis Blanc qui a rejoint Ségolène Royal dès le premier tour. Il revient clairement sur les préjugés de l'éditocratie, les démontent, et explique comment il voit l'avenir au côté de Ségolène Royal:
Longue interview d'Alexis Blanc sur Demoiselle FM
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