La presse libre est sur internet.
Cette constatation est irréfutable. Qui peut décemment dire le contraire? mais dans le même temps il faut essayer de ne pas jeter la pierre, trop méchamment, aux journalistes de la presse traditionnelle tellement ils sont aux ordres pour leur carrière. D'ailleurs ce n''est pas une profession à part dans ce cas, le juge, le policier, le militaire, le contrôleur des impôts, etc... sont des professions entièrement soumises à leur hiérarchie politique. Comment un contrôleur des finances peut-il déjuger son ministre? C'est cela le système créant de la corruption et il est inévitable. La censure et l'auto censure sont des outils efficaces pour tenter de la dissimuler mais plus personne n'est dupe.
Les "affaires" ne sortiront plus dans la presse traditionnelle qui devra se convertir dans le people et la propagande officielle. Les journalistes d'investigation n'auront plus les moyens de faire correctement leur travail comme on a pu le constater dernièrement avec la levée de bouclier de la profession concernant le reportage de florence Aubenas dans la peau d'une femme de ménage: " Le quai de Ouistreham". La critique principale étant de faire du "populisme"... Argument facile de l'autocensure.
Heureusement donc il reste sur le net des oasis de liberté où les journalistes ont, au moins, le temps de faire leur travail. C'est le cas bien évidemment sur Mediapart et Arrêt sur images notamment. Ces sites font un vrai travail journalistique d'investigation. Voyez comment l'info est traitée et disséquée par le site Arrêt sur images en faisant intervenir d'autres personnalités que les mêmes convenues que l'on voit se déplacer de journal en journal nous dire la bonne parole. La sienne. Ici on a une véritable analyse sur un vrai travail d'enquête. Ces deux sites sont à suivre, à protéger et à encourager.